Programmes

Socle

Cycle 3 Cycle 4
Domaine 1 : Les langages pour penser et communiquer Comprendre, s’exprimer en utilisant la langue française à l’oral et à l’écrit

Le français a pour objectif principal au cycle 3 la maîtrise de la langue française qu’il développe dans trois champs d’activités langagières : le langage oral, la lecture et l’écriture. Il y contribue également par l’étude de la langue qui permet aux élèves de réfléchir sur son fonctionnement, en particulier pour en comprendre les régularités et assurer les principaux accords orthographiques.

L'enseignement du français au cycle 4 vise la compréhension de textes variés, notamment à travers la perception de leurs implicites ; la réalisation d'écrits divers dans des intentions et des contextes particuliers ; une expression orale claire et adaptée aux situations de communication. Il induit aussi une réflexion sur la langue qui permette de reformuler, transposer, interpréter, créer et communiquer.

Comprendre, s’exprimer en utilisant une langue étrangère ou régionale
Comprendre, s’exprimer en utilisant les langages des arts et du corps
Domaine 2 : Les méthodes et outils pour apprendre

En français, le traitement et l’appropriation de ces informations font l’objet d’un apprentissage spécifique, en lien avec le développement des compétences de lecture et d’écriture.

En français, les élèves apprennent à utiliser des outils d’écriture (traitement de texte, correcteurs orthographiques, dictionnaires en ligne) et à produire un document intégrant du son et de l’image.

Être élève s'apprend par l'exemple des adultes mais aussi en s'appropriant des règles et des codes que ce domaine explicite. Son importance est décisive pour la réussite et concerne tous les champs du savoir. Il s'agit du travail en classe et du travail personnel de l'élève qui augmente progressivement dans le cycle. Ils permettront l'autonomie nécessaire à des poursuites d'étude.

L'ensemble des disciplines concourt à apprendre aux élèves comment on apprend à l'école. Elles prennent en charge l'apprentissage de la langue scolaire, de la compréhension des consignes, du lexique, du maniement des usuels, de la prise de notes. Elles aident à acquérir des stratégies d’écoute, de lecture, d’expression.

Domaine 3 : La formation de la personne et du citoyen

En français, on s’attache à permettre la réception sensible des œuvres littéraires en développant son expression, la formulation de ses opinions, dans des échanges oraux ou en en recueillant les traces écrites dans des carnets de lecture.

La formation de la personne et du citoyen relève de tous les enseignements et de l'enseignement moral et civique. Cette formation requiert une culture générale qui fournit les connaissances éclairant les choix et l'engagement éthique des personnes.

Par la nature des échanges argumentés qu'ils inspirent avec d'autres points de vue, des enseignements comme le français, l'histoire des arts ou l'histoire et la géographie développent le vocabulaire des émotions et du jugement, la sensibilité et la pensée, concernant notamment les questions socialement vives et l'actualité.

Toutes les disciplines visent à étayer et élargir les modes de raisonnement et les démonstrations. [...] La culture littéraire nourrit les débats sur les grands questionnements.

Domaine 4 : Les systèmes naturels et les systèmes techniques

Les élèves apprennent à utiliser leurs connaissances et savoir-faire scientifiques et technologiques pour concevoir et pour produire. Ils apprennent également à adopter un comportement éthique et responsable et à utiliser leurs connaissances pour expliquer des impacts de l’activité humaine sur la santé et l’environnement

Au cycle 4, les élèves prennent conscience des risques, qu’ils soient naturels ou liés aux activités humaines, et en analysent les causes et conséquences naturelles et humaines. Ils sont sensibilisés aux problèmes de santé publique liés aux conduites ou à l'alimentation et trouvent dans l'éducation physique des exemples concrets de prévention. Ils explorent le monde des objets, leur production, leur design, leur cycle de vie ; ils en mesurent les usages dans la vie quotidienne.

Domaine 5 : Les représentations du monde et l’activité humaine

En français, la fréquentation des œuvres littéraires, écoutées ou lues, mais également celle des œuvres théâtrales et cinématographiques, construisent la culture des élèves, contribuent à former leur jugement esthétique et enrichissent leur rapport au monde. De premiers éléments de contextualisation sont donnés et les élèves apprennent à interpréter.

Au cycle 4, les élèves continuent à développer l'esprit critique et le goût de la controverse qui caractérisera ensuite l'enseignement des lycées. [...] Ils commencent à nourrir leurs propres travaux de citations qu'ils s'approprient ou détournent pour produire de nouvelles significations.

Il s'agit fondamentalement d'aider les élèves à se construire une culture. Comme en français où l'on s’approprie une culture littéraire vivante et organisée, ou bien au sein des champs artistiques et de l'histoire des arts où l'on interroge le rapport de l’œuvre à l’espace et au temps comme processus de création relié à l’histoire des hommes et des femmes, des idées et des sociétés, où l'on apprend à connaître par l’expérience sensible et l’étude objective quelques grandes œuvres du patrimoine.

Oral

6e 5e 4e 3e 2e 1e
Écouter pour comprendre un message oral, un propos, un discours, un texte lu > Comprendre et interpréter des messages et des discours oraux complexes

Les élèves soutiennent l'écoute de propos et de discours plus complexes et variés (récit, poème, extrait audio, extrait de documentaire, de film, d’émission…).

Ils récapitulent, reformulent des informations entendues et les mettent en relation avec les informations implicites plus nombreuses.

Ils portent un regard critique sur l’utilisation d’éléments vocaux et gestuels dans un discours.

Les élèves identifient les visées d’un discours oral et en mémorisent les éléments importants.

Ils comprennent l’explicite.

Dès le début de l’année, les élèves repèrent dans les discours entendus l’organisation des informations et mémorisent les éléments importants.

Ils distinguent ce qui est explicite de ce qui est implicite.

Les élèves apprennent à hiérarchiser les informations contenues dans un discours oral.

Ils comprennent tout l’implicite d’un discours oral et peuvent l’expliquer.

Parler en prenant en compte son auditoire > S’exprimer de façon maîtrisée en s’adressant à un auditoire

Les élèves réalisent des présentations orales qui produisent des effets sur l’auditoire.

Ils prennent la parole en étant capables de s’abstraire des supports divers qu’ils ont pu réaliser et qui sont pris en charge par le discours oral.

Ils interprètent des textes poétiques et des extraits de théâtre en adaptant leur prise de parole aux genres littéraires.

Les élèves s’entraînent à pratiquer le compte rendu et le récit oral.

Ils présentent devant leurs pairs le fruit de recherches personnelles sur un thème.

Les élèves pratiquent différents types de comptes rendus et exposés en s’appuyant sur les supports de leur choix et en travaillant à maîtriser leur expression.

Ils expriment leurs sentiments et sensations et formulent un avis personnel suite à la découverte d’une œuvre en employant un vocabulaire de plus en plus précis et étendu.

En fin d’année, les élèves sont capables de parler cinq minutes en continu.

La pratique réitérée de situations à l’oral, leur permet, en fin d’année, de maîtriser les formes du compte rendu et d’utiliser efficacement des documents servant de support à l’exposé.

Ils expriment un avis personnel à propos d’une œuvre ou d’une situation en utilisant un vocabulaire précis et étendu visant à faire partager leurs sensations, sentiments et point de vue.

En fin d’année, les élèves sont capables de parler dix minutes en continu.

En fin d’année, les élèves pratiquent un oral codifié et socialisé, clairement distinct de la pratique spontanée de la conversation courante.

Exercices d’expression orale recommandés : l’exposé sur une question transversale

Participer à des échanges dans des situations diverses (séances d’apprentissage ordinaire, séances de régulation de la vie de la classe, jeux de rôles improvisés) > Participer de façon constructive à des échanges oraux

Dans le cadre d’échanges, les élèves sont en mesure d’intellectualiser leur réaction aux propos tenus par d’autres et de proposer des amorces d’argumentation.

Ils prennent la parole spontanément en exprimant leurs idées et relient leurs interventions à celles des interlocuteurs.

Les élèves prennent en compte la parole d’autrui dans une situation d’échange.

Ils donnent leur avis de façon simple.

Les élèves participent à un débat sur un sujet donné.

Ils exposent leurs idées et argumentent avec conviction face à leurs pairs.

Les élèves participent à un débat, l’animent ou l’arbitrent.

Dans le cadre d’un débat, ils expriment une opinion argumentée et sont capables de prendre en compte les arguments d’autrui.

Exercices d’expression orale recommandés : le débat, qui suppose une préparation et une modération des échanges, ainsi qu’une répartition des rôles et peut faire l’objet d’un compte rendu écrit ; le discours (épidictique, judiciaire ou délibératif) ;

Adopter une attitude critique par rapport à son propos > Exploiter les ressources expressives et créatives de la parole

Les élèves participent aux échanges et les régulent de manière plus autonome, dans le respect des règles élaborées collectivement.

Les élèves évaluent leurs présentations orales enregistrées et les améliorent en tenant compte des critères préalablement définis.

Ils acquièrent une plus grande aisance dans la maîtrise des ressources de la voix et de la gestuelle.

Ils peuvent également recourir à des technologies numériques pour s’enregistrer.

Ils récitent un texte mémorisé de 15 à 20 lignes en utilisant les ressources de la voix et de la gestuelle.

Ils recourent à des technologies numériques pour enregistrer la voix, associer des sons, des textes et des images.

Ils récitent un texte mémorisé de 20 à 25 lignes, seuls ou à plusieurs, et maîtrisent les ressources de la voix et de la gestuelle.

Ils créent un document multimédia de forme libre pouvant associer voix, sons, textes et images.

Exercices d’expression orale recommandés : le jeu théâtral ; la lecture expressive, associée notamment au travail de mémorisation, en portant une attention particulière à la restitution des valeurs rythmiques et sonores du vers

Lecture

6e 5e 4e 3e 2e 1e
Lire avec fluidité

Les élèves lisent à voix haute avec aisance un texte de 15 à 20 lignes, en étant capables de lever les yeux en direction de l’auditoire.

Ils lisent à haute voix en faisant varier leur intonation et le rythme pour produire un effet sur l’auditoire.

En fin d’année, les élèves lisent avec une moyenne de 130 mots lus correctement par minute.

Exercices d’expression orale recommandés : la lecture expressive, associée notamment au travail de mémorisation, en portant une attention particulière à la restitution des valeurs rythmiques et sonores du vers ; la lecture expressive de scènes ou d’extraits de scène ; on s’attachera plus particulièrement à l’expression des intentions, au rythme et à l’enchaînement des répliques ; la lecture oralisée d’extraits de formes différentes : récit, dialogue, description, commentaire du narrateur ;

Comprendre un texte littéraire et se l’approprier > Élaborer une interprétation de textes littéraires

Les élèves comprennent un texte qui contient des inférences variées (logique, causale, chronologique, intention des personnages…).

Ils identifient les principaux genres littéraires (conte, roman, poésie, fable, nouvelle, théâtre) et repèrent leurs caractéristiques majeures.

En fin d’année, ils disposent d’une première culture littéraire fondée sur la mémoire des œuvres lues les années précédentes. Ils mettent en relation le texte lu avec d’autres références : expérience vécue, connaissance culturelle…

Les élèves distinguent les caractéristiques des différents genres littéraires.

Ils situent l’œuvre lue ou l’extrait étudié dans son époque et font le lien avec son contexte de création, en s’aidant notamment des liens avec le programme d’histoire.

Ils remarquent les effets esthétiques de la langue littéraire.

Les élèves affinent leurs connaissances des caractéristiques propres à chaque genre.

Ils situent une œuvre dans une époque, un mouvement littéraire.

Ils perçoivent les effets esthétiques et significatifs de la langue littéraire et comprennent que le choix d’écriture éclaire le sens de l’œuvre.

Les élèves consolident leurs connaissances des caractéristiques des genres littéraires et identifient différentes formes argumentatives.

Ils contextualisent une œuvre littéraire à partir de leurs connaissances historiques et culturelles.

Ils perçoivent les effets esthétiques et significatifs de la langue littéraire, et les interprètent pour formuler un jugement.

Ils lisent, comprennent et interprètent des textes littéraires en fondant l'interprétation sur quelques outils d'analyse simples.

La classe de seconde vise à construire une approche raisonnée des formes, des genres et une connaissance générale des grandes périodes de l’histoire littéraire, de manière à permettre en première un approfondissement par l’étude des œuvres et parcours associés, arrêtés par le programme national.

Le programme de seconde définit ainsi, pour chaque genre, des périodes larges. La priorité y est donnée aux parcours pour la poésie, la littérature d’idées et la presse. Pour le théâtre le roman et le récit, le professeur veille également à choisir, pour les lectures intégrales et cursives, des œuvres de siècles différents, de manière à proposer un travail de mise en perspective diachronique sur ces deux genres.

Le travail mené en classe vise à développer les capacités de lecture et d’expression des élèves, à enrichir et structurer leur culture littéraire et artistique. Le professeur s’attache notamment à rendre les élèves progressivement plus autonomes dans leurs démarches, qu'elles soient de recherche, d’interprétation, ou d’expression écrite et orale et d’appropriation, et capables de développer une réflexion personnelle sur les œuvres et les textes.

Contrôler sa compréhension, devenir un lecteur autonome

Les élèves mettent en mots les images qu’ils se font d’un texte et proposent des reformulations cohérentes. Ils repèrent les informations explicites et les informations implicites.

En plus des lectures demandées, ils choisissent, parmi une proposition du professeur, un livre adapté à leur niveau de lecture et à leurs goûts.

Ils affinent le repérage et la compréhension de l'implicite. Ils comblent les ellipses narratives, explicitent les pensées des personnages à partir de leur interprétation du texte. Ils font des inférences.

En plus des lectures demandées, ils commencent à choisir seuls des livres adaptés à leur niveau de lecture, à leurs goûts et à leurs besoins.

Plus autonomes, ils élaborent un contrôle de leur lecture par une explicitation des stratégies employées pour comprendre des textes de plus en plus complexes.

En plus des lectures demandées, ils choisissent des livres qui correspondent à leurs propres projets de lecteurs ou à leurs besoins.

La lecture cursive est constamment encouragée par le professeur ; trois œuvres au moins, distinctes de celles qui sont étudiées en cours, doivent être lues par l’élève.

La lecture cursive est constamment encouragée par le professeur. Quatre œuvres au moins – une par objet d’étude, toutes distinctes de celles étudiées dans le cadre des parcours – doivent être lues par l’élève.

Lire des œuvres littéraires et fréquenter des œuvres d’art

Ils trouvent des points communs entre une œuvre littéraire et une œuvre artistique qui leur sont proposées.

Ils établissent des liens entre une œuvre littéraire et une œuvre artistique qu’ils choisissent.

Les élèves découvrent des textes et des documents plus difficiles, où l'implicite, la nature des visées, les références intertextuelles et les contextes culturels de production doivent être repérés et compris.

Ils comprennent la mise en relation d’un texte avec une œuvre picturale et les analysent en utilisant des outils d’analyse simple.

En lisant, les élèves établissent des ponts entre le passé, le présent et les questions du monde de demain, dans une perspective culturelle ouverte et riche.

Le professeur peut trouver un complément à l’étude de la littérature d’idées dans un travail de mise en relation de ces textes avec des représentations relevant des arts plastiques (peintures, sculptures, gravures, illustrations diverses), qu’elles soient contemporaines ou non, traitant, dans une perspective voisine ou différente, de sujets apparentés à ceux qui font l’objet de l’œuvre et du parcours associé figurant au programme. La comparaison pouvant se faire entre une œuvre appartenant à la période au programme et des œuvres ou documents relevant d’autres périodes historiques permet de faire apparaître des partis pris différents, des évolutions, des constantes, en même temps qu’elle amène les élèves à réfléchir aux différences liées aux modes de représentation et spécificités des supports et des langages.

Comprendre des textes, des documents et des images, et les interpréter > Lire des textes non littéraires, des images et des documents composites (y compris numériques)

Ils identifient l'énonciateur du texte, son statut, sa provenance, le thème développé des textes documentaires, des articles de presse, des documents composites au format papier ou numérique.

Ils établissent des liens entre les informations présentes sous des formes diverses (titraille, mots clés, illustrations…).

En fin d’année, ils dégagent les caractéristiques formelles d'un texte par support (livres, journaux, dictionnaires, encyclopédies, affiches, dépliants...), par domaine (littéraire, scientifique...), par type (narratif, descriptif, explicatif, injonctif...).

Dès le début de l’année, les élèves lisent des textes plus variés et plus complexes qu’au cycle 3.

Sur un même support, ils identifient le texte littéraire et le distinguent des éléments paratextuels.

Ils décrivent une image fixe ou mobile en utilisant le vocabulaire de l’analyse de l’image.

En milieu de cycle, l'accent est mis sur la cohérence textuelle et la mise en relation de différents documents.

Sur un même support, les élèves identifient et nomment des documents relevant de différents genres et comprennent leur mise en relation (illustration, ajout d’information).

Ils décrivent une image fixe ou mobile en utilisant un vocabulaire adapté et comprennent que ce sont des figurations du monde.

Ils développent des méthodes d'analyse spécifiques pour chacun des textes et pour les images.

En fin d’année, les élèves lisent et comprennent en autonomie des textes variés, des images et des documents composites, sur différents supports (papier, numérique).

Ils décrivent des images fixes ou mobiles en utilisant un vocabulaire adapté et comprennent le hors champ et l’implicite.

Ils affinent leur capacité à analyser une œuvre picturale, un texte et un document composite.

En fin d’année, ils élaborent une réponse construite et cohérente à la question du DNB sur la comparaison entre le texte et l’image.

Écriture

6e 5e 4e 3e 2e 1e
Écrire à la main de manière fluide et efficace - Maîtriser les bases de l’écriture au clavier

Les élèves copient d’une écriture régulière des textes d’une vingtaine de lignes en initiant la mise en page. Leur travail de copie est contraint par la durée dès lors que l’automatisation est avérée.

Les élèves transcrivent, copient et mettent en page des textes longs au clavier. Ils archivent leurs travaux.

Recourir à l’écriture pour réfléchir et pour apprendre

Les élèves écrivent pour préparer la rédaction de textes longs ou pour préparer des exposés.

À l’issue d’une séance de classe, les élèves écrivent pour s’interroger sur leurs apprentissages ou pour expliquer une démarche mise en œuvre.

Ils écrivent pour élaborer des conclusions provisoires ou pour développer un point de vue qu’ils feront partager à la classe.

Ils continuent à introduire leurs réponses à l’aide des mots de la question. Ils prennent peu à peu appui sur le texte en le citant. Progressivement, ils reformulent et commentent cette citation.

Les élèves découvrent différents usages de l’écrit, notamment les formes étudiées en classe.

Ils écrivent des textes de différentes formes en suivant les consignes précises du professeur.

Dès le début de l’année, les élèves sont encouragés à écrire des documents personnels (carnets de bords, cahiers de lecture cursive…).

Ils s’approprient des contenus et élaborent leur réflexion en utilisant l’écrit.

Les élèves observent les formes et les fonctions des écrits de différentes périodes historiques.

En suivant les consignes du professeur, les élèves organisent l’information dans des formes d’écrits variées choisies en fonction de leurs différents usages.

La pratique de l'écrit des élèves devient plus réflexive pour expliquer et justifier.

Les élèves interprètent ce qu’ils lisent et s’aident de leurs connaissances de l’histoire littéraire et artistique pour construire leur interprétation.

Les élèves communiquent sur des supports variés (papier, numérique) un sentiment, un point de vue, un jugement argumenté en tenant compte du destinataire et en respectant les principales normes de la langue écrite.

Ils utilisent spontanément l'écrit pour réfléchir, se créer des outils de travail.

L’élève garde la trace du travail et des activités menés tout au long de l’année. À cet effet, le professeur propose les outils de son choix : carnet de lecture, fiches de révision, travaux de synthèse, etc.

Rédiger des écrits variés > Exploiter les principales fonctions de l’écrit

Les élèves maîtrisent les caractéristiques des principaux genres d’écrits.

Ils mettent en œuvre une démarche de rédaction de textes. Ils peuvent exploiter un lexique et une syntaxe déjà connus ou préparés pour l’écrit demandé, trouvent puis organisent leurs idées.

Grâce à des relectures différées, les élèves améliorent et corrigent leur texte.

Exploiter des lectures pour enrichir son écrit

Les élèves apprennent à réutiliser dans leurs propres écrits ce qu’ils ont découvert à l’occasion de leurs lectures et en s’appuyant sur les consignes du professeur.

Ils transfèrent dans leurs propres écrits le lexique et les tournures syntaxiques, découverts lors de lectures.

Ils transfèrent dans leurs propres écrits le lexique, les tournures syntaxiques et les caractéristiques d’un genre littéraire, repérés lors de lectures.

Le professeur veille également à faire pratiquer le plus régulièrement possible des écrits d’appropriation. Ceux-ci concernent les lectures cursives et les lectures personnelles des élèves, mais aussi les œuvres et textes étudiés en classe, dont ils facilitent la compréhension approfondie.

Ces écrits d’appropriation peuvent prendre des formes variées : restitution des impressions de lecture (préparatoire ou postérieure aux commentaires) ; jugement personnel sur un texte ou une œuvre ; écriture d’invention (pastiches, réécritures, changements de cadre spatio-temporel, changements de point de vue, etc.) ; écriture d’intervention (changement d’un possible narratif, insertion d’éléments complémentaires dans le texte, etc.) ; association au texte, justifiée par l’élève, d’une œuvre iconographique, d’une séquence filmique ou vidéo ; construction de l’édition numérique enrichie d’un texte (notes, illustrations, images fixes ou animées, éléments d’interactivité, etc.) ; élaboration d’un essai sur une question éthique et/ou esthétique soulevée par une œuvre lue ; rédaction d’une note d’intention de mise en scène, d’un synopsis, d’un extrait de scénario, etc.

Passer du recours intuitif à l’argumentation à un usage plus maîtrisé

Les élèves distinguent le discours argumentatif des autres types de discours.

Ils comprennent les visées spécifiques d’une argumentation au regard des autres types de discours.

Ils rédigent des argumentations courtes en suivant des consignes d’écriture explicites et simples.

Les élèves connaissent les caractéristiques des discours argumentatifs.

Ils choisissent avec pertinence les arguments et les hiérarchisent dans leurs écrits.

Ils structurent un texte argumentatif et l’illustrent avec des exemples précis.

Les élèves distinguent dans l’argumentation le fait de persuader ou de convaincre.

Ils repèrent et identifient des procédés destinés à étayer une argumentation (organisation du propos, choix des exemples, modalisation).

Ils structurent un texte argumentatif long et l’illustrent d’exemples précis, en étant en mesure d’envisager des nuances et d’affiner le propos.

Exercices d’expression écrite recommandés : le commentaire de texte ; la dissertation sur l’œuvre et le parcours associé ; la rédaction d’écrits argumentatifs de diverses formes ;

Réécrire à partir de nouvelles consignes ou faire évoluer son texte > Adopter des stratégies et des procédures d’écriture efficaces

En fonction de consignes de réécriture, les élèves révisent leur texte.

En travaillant sur divers brouillons d’élèves ou d’écrivains ils repèrent les évolutions entre les différentes versions d’un même texte et approchent la notion de processus inscrit dans une durée.

Ils comprennent que l'écriture nécessite une méthode : une phase de préparation et de révision.

Ils rédigent des textes qu’ils reprennent ensuite pour les améliorer grâce à l’étayage mis à leur disposition.

Les élèves planifient la réalisation de leur écrit et apprennent à formuler des idées ou des éléments destinés au texte à rédiger.

Ils révisent leur écrit et l’améliorent en recourant à des outils pertinents.

Les élèves planifient la réalisation de leur écrit et mettent en œuvre des stratégies pour trouver des idées ou des éléments du texte à rédiger.

Ils révisent individuellement et systématiquement en recherchant des formulations qui conviennent mieux.

Ils utilisent les ressources de la langue et les acquis tirés de leurs lectures dans leurs propres écrits en vue d'une écriture plus maîtrisée.

Prendre en compte les normes de l’écrit pour formuler, transcrire et réviser

Ils travaillent la correction textuelle et orthographique du texte d’abord sur des passages ciblés.

Les élèves travaillent sur la syntaxe pour distinguer les marques d’oralité de l’écrit, sur la structuration temporelle et logique des textes, sur la cohérence des reprises anaphoriques.

Ils structurent leurs textes en paragraphes et les organisent en fonction des genres et types d’écrits.

En fin d’année, les élèves obtiennent, après révision, un texte organisé et cohérent, à la graphie lisible et respectant les régularités orthographiques étudiées au cours du cycle.

Langue

Synthèse

6e 5e 4e 3e 2e 1e
Les natures de mots et de groupes de mots

Identifier les prépositions, différencier les conjonctions de coordination et les conjonctions de subordination

Identifier et nommer précisément les classes de mots déjà repérées : nom, verbe, adjectif, déterminant, pronom personnel, adverbe, préposition, conjonction de coordination et de subordination.

Consolider leur connaissances des classes de mots, identifier les degrés de l'adjectif

Le verbe : valeurs temporelles, aspectuelles, modales ; concordance des temps

Les fonctions des mots et des groupes de mots

Identifier, nommer précisément et connaitre les caractéristiques du sujet, du verbe, des COD, des COI et des CC

Distinguer les principaux constituants de la phrase simple et les hiérarchiser ; reconnaitre les CC de moyen, de manière et de but ; identifier la proposition subordonnée relative

Identifier les CC de conséquence

Identifier l'attribut du COD et tous les CC

Les subordonnées conjonctives utilisées en fonction de compléments circonstanciels.

Le groupe nominal

Identifier le complément du nom et l'épithète

Identifier le complément du nom et l'épithète

Distinguer l'apposition du complément du nom et de l'épithète

Comprendre le fonctionnement du pronom relatif dans la phrase et sa fonction dans la proposition subordonnée.

La syntaxe des propositions subordonnées relatives.

La phrase

Distinguer phrase simple et phrase complexe

Consolider la connaissances des trois types de phrase et des formes exclamatives et négatives ; identifier la forme passive.

Différencier la proposition subordonnée relative et la proposition subordonnée conjonctive ; identifier la subordonnée interrogative indirecte.

Identifier les propositions infinitives et participiales ; comprendre la fonction grammaticale des propositions subordonnées dans la phrase

Les relations au sein de la phrase complexe.

L’interrogation : syntaxe, sémantique et pragmatique ; l’expression de la négation.

L'orthographe lexicale et grammaticale

Distinguer certains homophones en contexte ; maîtriser toutes les conjugaisons de l'indicatif, du conditionnel présent et de l'impératif présent ; l'accord du verbe avec le sujet, du participe passé employé avec être

Connaître le fonctionnement des chaînes d’accord : maîtriser l’accord dans le groupe nominal, l’accord du participe passé avec être, avec avoir quand le COD postposé, l’accord du verbe dans quelques cas complexes ; consolider leur connaissance de la conjugaison du présent, de l’imparfait, du futur, du passé simple, du passé composé, du plus-que-parfait, temps de l’indicatif déjà abordés au C3.

Consolider leur connaissance du fonctionnement des chaînes d’accord et maîtrisent l’accord dans le groupe nominal complexe, l’accord du participe passé avec avoir quand le COD est antéposé et quand le COD est un pronom personnel, l’accord du verbe dans les cas complexes ; consolider leur connaissance de tous les temps de l’indicatif, de l’impératif présent, du conditionnel présent et du subjonctif présent .

Maîtriser l’accord dans le groupe nominal comportant une proposition subordonnée relative, l’accord de l’adjectif et du participe passé en fonction d’apposition ; accroître leur connaissance des conjugaisons en mémorisant le passé du conditionnel et le passé, l’imparfait et le plus-que-parfait du subjonctif.

Les accords dans le groupe nominal et entre le sujet et le verbe.

Détail

6e 5e 4e 3e 2e 1e
Maîtriser les relations entre l’oral et l’écrit > Connaître les différences entre l’oral et l’écrit

Les élèves savent distinguer certains homophones en contexte.

Les élèves maîtrisent la variation et les marques morphologiques du genre et du nombre, à l’écrit et à l’oral pour les noms, les déterminants, les adjectifs, les pronoms et les verbes.

Progressivement, les élèves réfléchissent sur la langue, pour la manipuler, la décrire et la commenter.

Ils comprennent que la syntaxe de l’oral peut être différente de celle de l’écrit et connaissent les incidences de l’écrit sur l'oral (liaison) et de l’oral sur l’écrit (élision).

Ils mesurent les écarts de niveau de langue entre l’oral et l’écrit.

Les élèves transposent des énoncés oraux à l’écrit et inversement.

Ils insèrent dans un texte des paroles rapportées au discours direct ou indirect.

Dans le cadre d’un oral scolaire, les élèves sont attentifs aux niveaux de langue : ils excluent le niveau familier pour privilégier le niveau courant.

Les élèves maîtrisent la transposition d’énoncés oraux à l’écrit et inversement.

Ils insèrent dans un texte des paroles rapportées, y compris en utilisant éventuellement le discours indirect libre.

Dans le cadre de l’oral scolaire, les élèves sont capables de recourir à des éléments lexicaux de niveau soutenu.

Identifier les constituants d’une phrase simple - Se repérer dans la phrase complexe > Analyser le fonctionnement de la phrase simple et de la phrase complexe

Les élèves identifient, nomment précisément et connaissent les caractéristiques des COD, des COI et des CC.

En fin d’année, les élèves identifient les constituants de la phrase simple dans des situations plus complexes.

Ils distinguent phrase simple et phrase complexe à partir du repérage des propositions.

Les élèves repèrent les différents modes d’articulation des propositions au sein de la phrase complexe. Ils connaissent les notions de juxtaposition, coordination, subordination.

Ils différencient les conjonctions de coordination des conjonctions de subordination.

Les élèves distinguent les principaux constituants de la phrase simple et les hiérarchisent.

Ils reconnaissent le sujet dans des cas simples où il est séparé du verbe par un complément, pronom ou groupe nominal.

Ils approfondissent leur connaissance du COD et du COI dans les cas complexes où ils sont pronoms, et/ou avec des verbes à plusieurs compléments.

En plus de ceux abordés en cycle 3, ils reconnaissent les compléments circonstanciels de moyen, de manière et de but.

Les élèves identifient la fonction épithète et la fonction complément du nom, abordées au cycle 3.

Ils identifient et nomment précisément les classes de mots déjà repérées aux cycles précédents : nom, verbe, adjectif, déterminant (article défini, article indéfini, déterminant possessif, déterminant démonstratif) pronom personnel sujet et objet, adverbe, préposition, conjonction de coordination et de subordination.

Ils identifient les déterminants qui n’ont pas été abordés au C3 : article partitif, déterminants interrogatifs, exclamatifs, indéfinis, numéraux.

Ils repèrent la nature du pronom relatif, en lien avec son antécédent et identifient une proposition subordonnée relative.

Ils distinguent phrase simple et phrase complexe.

Ils identifient les constituants de la phrase complexe par analogie avec les constituants de la phrase simple.

Ils identifient la juxtaposition.

Ils connaissent les notions de coordination et subordination.

Ils consolident leur connaissance des trois types de phrase et des formes exclamatives et négatives. Ils identifient la forme passive.

Dans une phrase simple, les élèves reconnaissent le sujet même dans les cas complexes où il est éloigné du verbe par plusieurs compléments.

Ils identifient, en plus de ceux étudiés précédemment, les compléments circonstanciels de conséquence.

Ils élargissent leurs connaissances des fonctions grammaticales en identifiant l’apposition et en distinguant cette fonction de l’épithète et du complément du nom.

Ils consolident leur connaissance des classes de mots. Ils identifient les pronoms démonstratifs et possessifs, et les degrés de l’adjectif (comparatif et superlatif).

Ils nomment précisément toutes les conjonctions de coordination et les prépositions les plus fréquentes.

Ils différencient la proposition subordonnée relative de la proposition subordonnée conjonctive.

Ils identifient la proposition subordonnée interrogative indirecte.

Ils repèrent la phrase complexe formée de deux propositions situées sur le même plan reliées par juxtaposition ou coordination et la phrase complexe dans laquelle une proposition subordonnée est régie par une proposition principale.

Ils consolident leur connaissance des trois types et des trois formes de phrase déjà abordés précédemment et identifient la forme impersonnelle.

Ils analysent le rôle syntaxique des signes de ponctuation et les utilisent à bon escient.

Ils élargissent leurs connaissances des fonctions grammaticales et identifient l’attribut du COD dans une phrase simple.

Ils identifient tous les compléments circonstanciels.

Ils identifient tous les autres pronoms : indéfinis, interrogatifs, adverbiaux et relatifs.

Ils comprennent le fonctionnement du pronom relatif dans la phrase et sa fonction dans la proposition subordonnée.

Ils identifient les propositions subordonnées qui n’ont pas été abordées précédemment : infinitives, participiales.

Ils comprennent la fonction grammaticale des propositions subordonnées dans la phrase.

Ils analysent le rôle syntaxique de tous les signes de ponctuation et les utilisent à bon escient.

Les relations au sein de la phrase complexe. L’analyse syntaxique de la phrase complexe, déjà abordée au cycle 4, doit être consolidée et complétée : l’étude des rapports entre les propositions (juxtaposition, coordination, subordination) qui a été menée au collège s’enrichit d’une étude sémantique de ces rapports permettant de rendre compte avec précision de l’interprétation des textes.

La syntaxe des propositions subordonnées relatives. On s’attache à revoir les subordonnées dont la syntaxe et la relation avec la proposition principale peuvent être source de difficultés. On travaille en priorité la compréhension de la structure des relatives (notamment celles qui sont introduites par dont, auquel, duquel, etc.), en insistant, par exemple, sur ce qui les distingue des subordonnées conjonctives.

Les subordonnées conjonctives utilisées en fonction de compléments circonstanciels. Le professeur rappelle aux élèves les subordonnées conjonctives utilisées en fonction de compléments circonstanciels de cause, de conséquence, de but, de condition et de concession, ainsi que les outils grammaticaux qui permettent leur construction, y compris les plus rares et complexes : ces subordonnées sont en effet essentielles dans l’argumentation, en lecture comme dans l’expression. Pour les besoins du travail de l’expression écrite et orale, on rapproche systématiquement les subordonnées d’autres moyens linguistiques permettant d’exprimer les mêmes relations logiques ou situationnelles (connecteurs, groupes prépositionnels, etc.), et on explique les nuances des emplois argumentatifs de ces structures.

L’interrogation : syntaxe, sémantique et pragmatique. On peut présenter les différentes formes de phrase interrogative associées au niveau de langue (ou registre) mais on vise à éclairer surtout les distinctions entre l’interrogation directe et les interrogatives indirectes (ou enchâssées), souvent peu maîtrisées dans les productions écrites et orales. On peut étudier plus précisément la syntaxe de la phrase interrogative (nature et fonction du mot interrogatif, notamment). Des prolongements ponctuels vers la phrase exclamative et les discours rapportés sont possibles. L’ouverture de perspectives pragmatiques, avec la prise en compte des actes de langage dans leur rapport aux types de phrases, offre enfin l’occasion d’approfondir la syntaxe de l’interrogation.

L’expression de la négation Il s’agit d’étudier les différentes formes de construction de la négation ; l’examen de la phrase négative, de la préfixation et de l’opposition lexicale (antonymie) permet de travailler sur des unités de niveaux différents (mot, proposition) et s’ouvre naturellement à l’expression écrite et orale. À l’échelle des textes, on peut observer le fonctionnement pragmatique de la négation (négations partielles, énonciations implicites, etc.) et les niveaux de langue utilisés.

Acquérir l’orthographe grammaticale > Consolider l’orthographe lexicale et grammaticale

Ils maîtrisent les propriétés de l’attribut du sujet et le distinguent du COD.

Ils maîtrisent l’accord du participe passé employé avec être.

Ils poursuivent la mémorisation des temps déjà appris et mémorisent, au cours de l’année, le conditionnel présent et l’impératif présent pour : être et avoir ; les verbes du 1 et du 2 groupe ; les verbes irréguliers du 3 groupe : faire, aller, dire, venir, pouvoir, voir, vouloir, prendre.

Les élèves identifient les marques de temps pour le conditionnel présent et l’impératif présent.

Ils connaissent, en fin d’année, les régularités des marques de temps et de personne.

Les élèves connaissent le fonctionnement des chaînes d’accord : ils maîtrisent l’accord dans le groupe nominal, l’accord du participe passé avec être, avec avoir quand le COD postposé, l’accord du verbe dans quelques cas complexes.

Les élèves maîtrisent la morphologie verbale écrite en appui sur les régularités et la décomposition du verbe (radical, terminaison).

Ils identifient les principaux temps (présent, futur simple, imparfait, passé simple, passé composé) et identifient les modes indicatif et impératif.

Ils systématisent les règles de construction des formes verbales aux différents temps simples (temps de l’indicatif, conditionnel, impératif présent) à partir de la connaissance des bases verbales.

Ils construisent les temps composés correspondant aux temps simples et connaissent les formes du participe passé des verbes (é, i, u).

Ils consolident leur connaissance de la conjugaison du présent, de l’imparfait, du futur, du passé simple, du passé composé, du plus-que-parfait, temps de l’indicatif déjà abordés au C3.

Ils mémorisent le futur antérieur, le passé antérieur ; le présent du subjonctif pour : être et avoir ; les verbes du 1 et du 2 groupe ; les verbes irréguliers du 3 groupe : faire, aller, dire, venir, pouvoir, voir, vouloir, prendre.

En fin d’année, ils identifient et conjuguent pour les verbes indiqués les quatre temps simples et les quatre temps composés de l’indicatif.

Ils observent l’incidence de la valeur aspectuelle des temps sur leurs emplois (premier plan/arrière- plan).

Ils connaissent les principaux emplois des modes indicatif et impératif.

Ils découvrent l’orthographe des préfixes et des suffixes les plus fréquents.

Ils justifient l’orthographe d’un mot en prenant appui sur son étymologie.

Les élèves consolident leur connaissance du fonctionnement des chaînes d’accord et maîtrisent l’accord dans le groupe nominal complexe, l’accord du participe passé avec avoir quand le COD est antéposé et quand le COD est un pronom personnel, l’accord du verbe dans les cas complexes.

Ils consolident leur maîtrise de la morphologie verbale.

En plus des temps déjà maîtrisés, les élèves identifient le passé du subjonctif et le passé du conditionnel.

Ils construisent les temps composés et connaissent les formes du participe passé des verbes (é, i, u et formes avec consonne finale).

Ils construisent la voix passive et identifient la forme impersonnelle.

Ils consolident leur connaissance de tous les temps de l’indicatif, de l’impératif présent, du conditionnel présent et du subjonctif présent, à toutes les personnes pour : être et avoir ; les verbes du 1 et du 2 groupe ; les verbes irréguliers du 3 groupe : faire, aller, dire, venir, pouvoir, voir, vouloir, prendre.

Ils connaissent la valeur aspectuelle des temps : opposition entre temps simples et temps composés (non accompli/accompli) ; opposition entre temps qui embrassent ou non l’action dans sa borné/non borné.

Ils connaissent les principaux emplois des modes indicatif, impératif, conditionnel et ceux du subjonctif pour exprimer un souhait, un désir, un commandement ou un doute.

Ils mémorisent l’orthographe et le sens des préfixes et des suffixes les plus fréquents et leur effet éventuel sur le radical.

Ils utilisent leur connaissance de l’étymologie des mots pour les orthographier correctement.

Ils mémorisent l’orthographe du lexique appris.

Ils observent la formation des mots, les analogies, les régularités et construisent des réflexes orthographiques.

En plus des accords déjà maîtrisés, les élèves maîtrisent l’accord dans le groupe nominal comportant une proposition subordonnée relative, l’accord de l’adjectif et du participe passé en fonction d’apposition.

Ils consolident leur maîtrise de l’accord du participe passé employé avec l’auxiliaire avoir, et l’orthographient correctement quand le COD est un pronom relatif.

En fin d’année, les élèves maîtrisent des accords orthographiques exigeant la prise en compte de plus en plus d’éléments.

En plus des temps déjà maîtrisés, ils identifient le subjonctif imparfait et le subjonctif plus-que-parfait.

Ils maîtrisent la formation des temps simples et des temps composés à tous les modes.

Ils analysent les effets de sens des formes actives et passives.

Ils accroissent leur connaissance des conjugaisons en mémorisant le passé du conditionnel et le passé, l’imparfait et le plus-que-parfait du subjonctif à toutes les personnes pour : être et avoir ; les verbes du 1 et du 2 groupe ; les verbes irréguliers du 3 groupe : faire, aller, dire, venir, pouvoir, voir, vouloir, prendre.

Ils mémorisent la conjugaison des verbes falloir et valoir aux temps étudiés.

À partir d’observations et de comparaisons, ils approfondissent leur connaissance de la valeur aspectuelle des temps : non accompli/accompli ; borné/non borné.

Ils élargissent leur connaissance des principaux emplois du mode subjonctif pour exprimer un souhait, un désir, un commandement, un doute et après certaines conjonctions (à condition que, bien que, pour que, de crainte que…).

Ils mémorisent l’orthographe de préfixes et des suffixes moins fréquents et mémorisent leur effet éventuel sur le radical.

Ils mémorisent l’orthographe des racines les plus productives.

Ils orthographient correctement les mots appris et s’appuient sur leurs connaissances des régularités pour orthographier correctement les mots inconnus.

Les accords dans le groupe nominal et entre le sujet et le verbe. Cette question d’orthographe grammaticale reprend de manière synthétique les règles d’accord abordées depuis le cycle 2, notamment celles entre le sujet et le verbe. Elle offre en outre l’occasion de consolider la connaissance des classes lexicales et des fonctions syntaxiques dans la phrase simple.

Le verbe : valeurs temporelles, aspectuelles, modales ; concordance des temps. Jusqu’au cycle 4, le verbe fait l’objet d’une approche principalement morphologique et sémantique ; parvenus au lycée, les élèves doivent donc être capables d’identifier une forme verbale. On peut insister sur les phénomènes de concordance, sur le rôle des temps dans la structuration des récits ou dans la modalisation du propos.

Acquérir l’orthographe lexicale

Les élèves orthographient correctement les mots appris dans des situations d’écriture en autonomie.

Ils prennent l’habitude d’observer la formation des mots, de rechercher leur étymologie pour en construire l’orthographe.

Enrichir le lexique > Enrichir et structurer le lexique

Les élèves comprennent la formation des mots complexes par dérivation et par composition.

Ils mettent en réseau des mots, en identifiant des familles de mots ou en recherchant des champs lexicaux.

Ils perfectionnent la maîtrise de la synonymie, de l’antonymie.

Ils consolident leurs connaissances sur la formation des mots par dérivation et composition, notions abordées en C3. Ils sont sensibilisés à l’étymologie des mots.

Ils connaissent le sens de quelques préfixes et suffixes et de quelques racines latines et grecques.

À partir d’un thème, les élèves établissent un champ lexical.

À partir d’un mot, les élèves établissent son champ sémantique : ils identifient la polysémie d’un mot.

Ils perfectionnent la maîtrise de la synonymie, de l’antonymie.

Ils mettent en évidence les changements de catégorie induits par la dérivation et leurs incidences orthographiques. Ils repèrent les mots formés par néologie.

Ils consolident et augmentent leur connaissance des préfixes et suffixes les plus fréquents et de certaines racines latines et grecques.

Ils mettent en réseau des mots (groupements par champ lexical et par champ sémantique) et organisent leur classement par degré d'intensité et de généralité.

Ils connaissent le sens des préfixes et suffixes les plus fréquents, les racines grecques et latines et certains emprunts aux langues étrangères.

Ils analysent le sens des mots : nuances et glissements de sens, expressions figées, construction des verbes et variations de sens.

Des activités sont régulièrement consacrées au renforcement des ressources trop souvent négligées du lexique. Si le rappel des modes de néologie (dérivation, composition, emprunt, etc.) ou des relations lexicales (synonymie, antonymie, hypéronymie, etc.) peut guider ou éclairer ponctuellement l’exploration du lexique, celle-ci doit aussi se déployer au gré des rencontres avec les textes, hors du cadre rigide d’exercices mécaniques, afin de mettre au jour les accointances discrètes ou les voisinages féconds entre les mots.

Construire les notions permettant l’analyse et l’élaboration des textes et des discours

Les élèves repèrent ce qui détermine un niveau de langue (situation de communication, enjeu…) et ce qui le caractérise (lexique, syntaxe).

Ils identifient et interprètent les éléments de la situation d’énonciation : qui parle à qui ? où ? quand ? (marques de personne, de lieu et de temps) ; ils prennent en compte la situation d’énonciation dans la production d’écrits ; ils repèrent et savent utiliser les phénomènes d’accord en relation avec l’énonciation (je, tu).

Ils reconnaissent et utilisent les paroles rapportées directement.

Ils identifient et utilisent des marques d’organisation du texte (mise en page, typographie, ponctuation, indicateurs de temps, de lieu et de cause).

Les élèves approfondissent leur connaissance des niveaux de langue, ce qui permet de les déterminer (situation de communication, enjeu…) et ce qui les caractérise (organisation du propos, lexique, syntaxe).

Ils observent la variation de la langue à travers le repérage de différentes manières d’exprimer une même idée ou une idée nouvelle : évolution du sens des mots selon les époques, néologie, emprunts.

Ils reconnaissent et utilisent les paroles rapportées indirectement.

Ils repèrent dans un texte et utilisent dans leurs écrits les éléments de reprise ainsi que les indicateurs de temps, lieu, cause, conséquence.

Les élèves observent la variation à travers le repérage de différentes manières d’exprimer une même idée ou une idée nouvelle : évolution du sens des mots selon les époques, néologie, emprunts ; variation en fonction du lieu, du contexte, du moyen de communication.

Ils reconnaissent et utilisent les paroles rapportées directement, indirectement et reconnaissent le discours indirect libre.

Ils repèrent dans un texte et utilisent dans leurs écrits les éléments de reprise et tous les connecteurs. Ils repèrent et interprètent des marques de modalisation qu’ils réinvestissent dans des situations d’écriture ou d’oral.

Culture

Synthèse

6e 5e 4e 3e 2e 1e

Le monstre, aux limites de l'humain

Le voyage et l’aventure : pourquoi aller vers l’inconnu ?

Dire l’amour.

Se raconter, se représenter.

La poésie du Moyen Âge au XVIIIe siècle.

La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle.

Récits d'aventure

Avec autrui : familles, amis, réseaux.

Individu et société : confrontations de valeurs ?

Dénoncer les travers de la société.

La littérature d’idées et la presse du XIXe siècle au XXIe siècle.

La littérature d’idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle.

Récits de création ; création poétique

Imaginer des univers nouveaux.

La fiction pour interroger le réel.

Visions poétiques du monde.

Le roman et le récit du XVIIIe siècle au XXIe siècle.

Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle.

Résister au plus fort : ruses, mensonges et masques

Héros / héroïnes et héroïsmes.

Informer, s’informer, déformer ?

Agir dans la cité : individu et pouvoir.

Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle.

Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle.

L’être humain est-il maître de la nature.

La ville, lieu de tous les possibles ?

Progrès et rêves scientifiques.

Détails

Cycle 3

Le monstre, aux limites de l'humain Récits d'aventure Récits de création ; création poétique Résister au plus fort : ruses, mensonges et masques
Corpus

On étudie des extraits choisis de l’Odyssée et/ou des Métamorphoses et des contes merveilleux et des récits adaptés de la mythologie et des légendes antiques, ou des contes et légendes de France et d’autres pays et cultures ou des extraits de romans et de nouvelles de différentes époques.

On étudie un classique du roman d’aventures (lecture intégrale) et des extraits de différents classiques du roman d’aventures, d’époques variées et relevant de différentes catégories ou bien des extraits de films d’aventures ou un film d’aventures autant que possible adapté de l’un des livres étudiés ou proposés en lecture cursive.

On étudie un extrait long de La Genèse dans la Bible (lecture intégrale) et des extraits significatifs de plusieurs des grands récits de création d’autres cultures et des poèmes de siècles différents, célébrant le monde et/ou témoignant du pouvoir créateur de la parole poétique.

On étudie des fables et fabliaux, des farces ou soties développant des intrigues fondées sur la ruse et les rapports de pouvoir et une pièce de théâtre (de l’Antiquité à nos jours) ou un film sur le même type de sujet (lecture ou étude intégrale).

Enjeux littéraires et de formation personnelle

Comprendre le sens des émotions fortes que suscitent la description ou la représentation des monstres et le récit ou la mise en scène de l'affrontement avec eux ; s'interroger sur les limites de l'humain que le monstre permet de figurer et d'explorer.

Comprendre pourquoi le récit capte l'attention du lecteur et la retient ; s'interroger sur les raisons de l'intérêt que l'on prend à leur lecture.

comprendre en quoi ces récits et ces créations poétiques répondent à des questions fondamentales, et en quoi ils témoignent d'une conception du monde ; percevoir la part et le rôle des archétypes dans ces récits, par exemple en matière de rapport à la nature ; s'interroger sur le statut de ces textes, sur les valeurs qu'ils expriment, sur leurs ressemblances et leurs différences.

Comprendre comment s'inventent et se déploient les ruses de l'intelligence aux dépens des puissants et quels sont les effets produits sur le lecteur ou le spectateur ; s'interroger sur la finalité, le sens de la ruse, sur la notion d'intrigue et sur les valeurs mises en jeu.

Cycle 4

5e 4e 3e
Se chercher, se construire

Le voyage et l’aventure : pourquoi aller vers l’inconnu ? On étudie des extraits d’œuvres évoquant les grandes découvertes, des poèmes évoquant les voyages et la séduction de l’ailleurs ou un roman d’aventures. Enjeux littéraires et de formation personnelle : comprendre les raisons qui poussent à vouloir découvrir l’autre et l’ailleurs, et s’interroger sur les valeurs mises en jeu dans ces projets et ces rencontres ; s’interroger sur le sens des représentations qui sont données des voyages et de ce qu’ils font découvrir.

Dire l’amour. On étudie un ensemble de poèmes d’amour, de l’Antiquité à nos jours, une tragédie du XVIIe siècle, une comédie du XVIIIe siècle ou un drame du XIXe siècle, ou encore des extraits de nouvelles, de romans et de films présentant l’analyse du sentiment amoureux. Enjeux littéraires et de formation personnelle : comprendre les nuances du sentiment amoureux et quelques-unes des raisons qui en font un thème majeur de l’expression littéraire et artistique ; s’interroger sur le rôle des images et des amoureux.

Se raconter, se représenter. On étudie : un livre relevant de l’autobiographie ou du roman autobiographique (lecture intégrale) ou des extraits d’œuvres de différents siècles et genres, relevant de diverses formes du récit de soi et de l’autoportrait. Enjeux littéraires et de formation personnelle : comprendre les raisons et le sens de l’entreprise qui consiste à se raconter ou à se représenter ; - percevoir l’effort de saisie de soi et de recherche de la vérité ; - s’interroger sur les raisons et les effets de la composition du récit ou du portrait de soi.

Vivre en société, participer à la société

Avec autrui : familles, amis, réseaux. On étudie une comédie du XVIIe siècle (lecture intégrale), ou des extraits de récits d’enfance et d’adolescence, fictifs ou non. Enjeux littéraires et de formation personnelle : comprendre la complexité de ces relations, des attachements et des tensions qui sont figurés dans les textes, en mesurer les enjeux ; s’interroger sur le sens et les difficultés de la conquête de l’autonomie au sein du groupe ou contre lui.

Individu et société : confrontations de valeurs ? On étudie une tragédie ou une tragicomédie du XVIIe siècle (lecture intégrale), ou une comédie, des extraits de romans ou de nouvelles des XVIIIe, XIXe, XXe et XXIe siècles. Enjeux littéraires et de formation personnelle : comprendre que la structure et le dynamisme de l’action dramatique, ou romanesque, ont partie liée avec les conflits, et saisir quels sont les intérêts et les valeurs qu’ils mettent en jeu ; s’interroger sur les conciliations possibles ou non entre les systèmes de valeurs mis en jeu.

Dénoncer les travers de la société. On étudie des œuvres ou textes de l’Antiquité à nos jours, relevant de différents genres ou formes littéraires (particulièrement poésie satirique, roman, fable, conte philosophique ou drolatique, pamphlet) et des dessins de presse ou affiches, caricatures, albums de bande dessinée. Enjeux littéraires et de formation personnelle : comprendre les raisons, les visées et les modalités de la satire, les effets d’ironie, de grossissement, de rabaissement ou de déplacement dont elle joue, savoir en apprécier le sel et en saisir la portée et les limites ; - s’interroger sur la dimension morale et sociale du comique satirique.

Regarder le monde, inventer des mondes

Imaginer des univers nouveaux. On étudie un conte merveilleux (lecture intégrale) des extraits d’utopies ou de romans d’anticipation proposant la représentation de mondes imaginaires, merveilleux ou utopiques ou des récits d’anticipation exprimant les interrogations, les angoisses et les espoirs de l’humanité, y compris en matière d’environnement, ou encore un groupement de poèmes ou de récits proposant une reconfiguration poétique de la réalité. Enjeux littéraires et de formation personnelle : être capable de percevoir la cohérence de ces univers imaginaires ; apprécier le pouvoir de reconfiguration de l’imagination et s’interroger sur ce que ces textes et images apportent à notre perception de la réalité.

La fiction pour interroger le réel. un roman ou des nouvelles réalistes ou naturalistes (lecture intégrale) et une nouvelle fantastique (lecture intégrale). Enjeux littéraires et de formation personnelle : comprendre quelles sont les ambitions du roman réaliste ou naturaliste au XIXe siècle en matière de représentation de la société ; - comprendre comment le récit fantastique, tout en s’inscrivant dans cette esthétique, interroge le statut et les limites du réel ; - s’interroger sur la manière dont les personnages sont représentés et sur leur rôle dans la représentation de la réalité.

Visions poétiques du monde. On étudie des poèmes ou des textes de prose poétique, du romantisme à nos jours. Enjeux littéraires et de formation personnelle : comprendre que la poésie joue de toutes les ressources de la langue pour célébrer et intensifier notre présence au monde, et pour en interroger le sens ; - percevoir le rôle central du rapport à la nature dans cette célébration du « chant du monde » ; - cultiver la sensibilité à la beauté des textes poétiques et s’interroger sur le rapport au monde qu’ils invitent le lecteur à éprouver par l’expérience de leur lecture.

Agir sur le monde

Héros / héroïnes et héroïsmes. On étudie des extraits d’œuvres de l’époque médiévale, chansons de geste ou romans de chevalerie et des extraits d’œuvres épiques, de l’Antiquité au XXIe siècle. Enjeux littéraires et de formation personnelle : comprendre le caractère d’exemplarité qui s’attache à la geste du héros / de l’héroïne et la relation entre la singularité du personnage et la dimension collective des valeurs mises en jeu ; s’interroger sur la diversité des figures de héros / d’héroïnes et sur le sens de l’intérêt qu’elles suscitent ; interroger les alliances ou oppositions de la nature et du héros dans des romans ou des épopées.

Informer, s’informer, déformer ? On étudie des textes et documents issus de la presse et des médias, des extraits de romans, de nouvelles ou de films des XIXe, XXe et XXIe siècles traitant du monde de la presse et du journalisme. Enjeux littéraires et de formation personnelle : comprendre l’importance de la vérification et du recoupement des sources, la différence entre fait brut et information, les effets de la rédaction, de la citation réduite et du montage ; - s’interroger sur les évolutions éditoriales de l’information.

Agir dans la cité : individu et pouvoir. On étudie une oeuvre ou la partie significative d'une oeuvre portant un regard sur l'histoire du siècle -guerres mondiales, société de l'entre-deux-guerres, régimes fascistes et totalitaire (lecture intégrale). Enjeux littéraires et de formation personnelle : comprendre en quoi les textes littéraires dépassent le statut de document historique et pourquoi ils visent au-delà du témoignage et de la simple efficacité rhétorique ; - s’interroger sur les notions d’engagement et de résistance, et sur le rapport à l’histoire qui caractérise les œuvres et textes étudiés.

Questionnements complémentaires

L’être humain est-il maître de la nature. On étudie des descriptions réalistes ou poétiques témoignant de l'art de discipliner la nature du Moyen Âge à l'époque classique, des récits d'anticipation. Enjeux littéraires et de formation personnelle : interroger le rapport de l’être humain à la nature à partir de textes et d’images empruntés aux représentations de la nature et de sa domestication à diverses époques, en relation avec l’histoire des arts, et saisir les retournements amorcés au XIX siècle et prolongés à notre époque ; comprendre et anticiper les responsabilités humaines actuelles en matière de changement climatique, de dégradation de l’environnement, de biodiversité…

La ville, lieu de tous les possibles ? On étudiera des descriptions et récits extraits des grands romans du XIXe siècle à nos jours présentant des représentations contrastées du milieu urbain, ou des textes proposant une vision singulière et poétique de la ville. Enjeux littéraires et de formation personnelle : s’interroger sur les ambivalences des représentations du milieu urbain : lieu d’évasion, de liberté, de rencontres, de découvertes, mais aussi lieu de « perdition », de solitude, de désillusion, de peurs ou d’utopies ; - réfléchir aux conséquences à venir du développement des mégalopoles.

Progrès et rêves scientifiques. On peut étudier des romans et des nouvelles de science-fiction et des récits d’anticipation. On peut aussi avoir recours à des textes et documents issus de la presse et des médias. Enjeux littéraires et de formation personnelle : ’interroger sur l’idée du progrès scientifique notamment au XIXe siècle, tantôt exalté et mythifié, tantôt objet de répulsion ou de désillusion ; - poser la question des rapports entre les sciences et la littérature, notamment à travers des œuvres mettant en scène la figure du savant, créateur génial et bienfaiteur, ou figure malfaisante et diabolique ; - interroger l’ambition de l’art à penser, imaginer voire anticiper le progrès scientifique et technologique ; - étudier les récits d’anticipation, utopies ou dystopies, comme expression des interrogations, des angoisses et des espoirs de l’humanité, y compris en matière d’environnement.

Lycée

2e 1e
La poésie

La poésie du Moyen Âge au XVIIIe siècle. En seconde, tout en poursuivant la sensibilisation des élèves aux forces d’émotion du poème, on s’attache aussi à contextualiser la lecture de la poésie, en donnant aux élèves des repères sur son histoire, ses continuités, ses évolutions et ses ruptures, du Moyen Âge au XVIIIe siècle.

Corpus : l’étude de textes rassemblés autour d’un thème ou d’une forme poétique, entre le Moyen Âge et le XVIIIe siècle ; la lecture cursive d’au moins un recueil ou d’une section de recueil.

La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle. Le programme de la classe de première s’inscrit dans la continuité de celui de la classe de seconde. L’objectif est donc de faire comprendre aux élèves par quels changements de sensibilité et d’écriture se manifestent dans la poésie le développement du romantisme et les métamorphoses esthétiques qui lui ont succédé. Dans l’étude de l’œuvre inscrite au programme, le professeur veille à mettre en évidence la quête du sens qui s’y élabore dans l’usage spécifique que le poète fait de la langue, liant profondément ses diverses propriétés : sémantique, sonore, prosodique, visuelle. Il s’attache à étudier les ressources et les effets de l’écriture et à éclairer la composition de l’œuvre. L’étude des textes composant le parcours associé et les prolongements ou groupements complémentaires attirent l’attention des élèves sur la spécificité de l’œuvre, mais aussi sur les échos entre les textes et les œuvres, de manière à construire au fil des lectures les repères essentiels qui permettent la compréhension des mouvements esthétiques dans lesquels s’inscrit la poésie.

Corpus : l’œuvre et le parcours associé fixés par le programme ; la lecture cursive d’au moins un recueil appartenant à un autre siècle que celui de l’œuvre au programme, ou d’une anthologie poétique.

La littérature d'idées

La littérature d’idées et la presse du XIXe siècle au XXIe siècle. Au collège, les élèves ont reçu une éducation aux médias et à l’information centrée sur les usages contemporains. L’objectif est d’approfondir cette culture en leur ouvrant une perspective littéraire et historique sur les caractéristiques de la littérature d’idées et sur le développement des médias de masse. Il s’agit de poursuivre le travail de formation du jugement et de l’esprit critique. L’analyse et l’interprétation des textes et documents amènent les élèves à dégager la visée d’une argumentation, à en déterminer les présupposés et à l’inscrire dans un courant de pensée plus large, qui l’étaye et lui donne sens. Les parcours construits par le professeur ménagent une place à la découverte de l’histoire des idées, telle qu’elle se dessine dans les grands débats sur les questions éthiques ou esthétiques. Ils prennent en compte l’influence des moyens techniques modernes de communication de masse, du XIXe siècle à nos jours. Ils peuvent en seconde s’appuyer sur des textes et documents appartenant à des formes et genres divers : chanson ou poème à visée argumentative, récit, roman, discours, article, essai, plaidoirie, etc.

Corpus : L’étude d’un groupement de textes autour d’un débat d’idées, du XIXe au XXIe, au choix du professeur, par exemple sur les questions éthiques, sociales ou sur les questions esthétiques liées à la modernité (batailles et procès littéraires, histoire de la réception d’une œuvre artistique, etc.) permettant d’intégrer l’étude de la presse et des médias ; la lecture cursive d’articles, de discours ou d’essais.

La littérature d’idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle. L’objectif est de permettre aux élèves d’acquérir une culture humaniste en faisant dialoguer textes anciens et textes contemporains, afin de donner aux interrogations qui sont les leurs une profondeur et une ampleur nouvelles. La littérature d’idées contribue à forger en eux une mémoire culturelle et à développer leurs capacités de réflexion et leur esprit critique. Les textes d’idées sont étudiés dans leur développement logique et le mouvement de leur argumentation ; une attention particulière est portée aux nuances qu’ils peuvent receler. Le professeur s’attache à mettre en évidence les liens qui se nouent entre les idées, les formes et le contexte culturel, idéologique et social dans lequel elles naissent. Cette étude embrasse les champs culturels et de réflexion dont traitent les œuvres et textes étudiés, à la compréhension desquels ils sont nécessaires : littéraire, philosophique, politique, social, esthétique, éthique, scientifique, religieux, etc.

Corpus : l’œuvre et le parcours associé fixés par le programme ; la lecture cursive d’au moins une œuvre appartenant à un autre siècle que celui de l’œuvre au programme, ou d’une anthologie de textes relevant de la littérature d’idées.

Le roman

Le roman et le récit du XVIIIe siècle au XXIe siècle. Au collège, les élèves ont été sensibilisés à la variété des formes du roman et du récit. L’objectif en classe de seconde est d'approfondir cette approche en proposant des œuvres de la littérature française et francophone du XVIIIe au XXIe siècle, inscrites dans une perspective historique et culturelle de l'évolution des formes narratives. L’enseignement doit ici être construit autour d’œuvres intégrales.

Corpus : deux œuvres intégrales de forme et de siècle différents : un roman et, par ailleurs, un recueil de nouvelles, ou un récit de voyage, un récit relevant de l’une des formes du biographique, un journal, etc. ; la lecture cursive d’au moins un roman ou un récit d’une autre période.

Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle. En classe de seconde, les élèves ont étudié deux œuvres narratives de formes différentes dans la période du XIXe siècle à nos jours et développé leur compréhension de ce qu’est une œuvre intégrale comme telle. En classe de première, le professeur veille à préciser et à approfondir l’étude interne de l’œuvre au programme, à en varier les modalités et à la situer dans l’histoire de la littérature et dans son contexte. Veillant à expliquer comment le roman ou le récit exprime, selon une poétique spécifique, une vision du monde qui varie selon les époques et les auteurs et dépend d'un contexte littéraire, historique et culturel, il s’attache à la fois à l’étude de la représentation, à l’analyse de la narration, au système des personnages et aux valeurs qu’ils portent, ainsi qu’aux caractéristiques stylistiques de l’écriture et à la réception de l’œuvre.

Corpus : l’œuvre et le parcours associé fixés par le programme ; la lecture cursive d’au moins un roman ou un récit long appartenant à un autre siècle que celui de l’œuvre au programme.

Le théâtre

Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle. Au collège les élèves ont lu des œuvres théâtrales, en particulier du XVIIe siècle, et ils ont appris à reconnaître les spécificités du genre. L’objectif de la classe de seconde est de poursuivre cette formation, de préciser et d’enrichir les éléments de culture théâtrale, et d’approfondir l’analyse et l’interprétation des œuvres en les inscrivant dans le contexte de leur création et de leur réception, ainsi que dans l’histoire du genre. L’étude du théâtre suppose que soient prises en compte les questions de représentation et de mise en scène. L’enseignement est ici à construire autour de l’étude d'œuvres intégrales.

Corpus : deux pièces de genre et de siècle différents ; la lecture cursive d’au moins une pièce d’une autre période.

Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle. Dans le prolongement du travail effectué en classe de seconde, le professeur s’attache à éclairer les spécificités et les contraintes de l’écriture théâtrale et à caractériser ses évolutions en lien avec les orientations des différentes esthétiques qui en ont marqué l’histoire et avec les conditions de représentation, les attentes des publics et les contextes de réception. Dans l’étude de l’œuvre, il prête une attention particulière aux questions de structure et à la progression de l’action, à l’écriture du dialogue et à la nature des tensions qu’il révèle, aux relations entre les personnages, à la dramaturgie et aux effets de représentation qu’implique le texte. Dans la mesure du possible, il prend appui sur la programmation théâtrale ou sur des captations et veille à étayer son étude par la comparaison de différentes mises en scène de la pièce au programme.

Corpus : l’œuvre et le parcours associé fixés par le programme ; la lecture cursive d’au moins une pièce de théâtre appartenant à un autre siècle que celui de l’œuvre au programme.